Protocole de traitement après chirurgie par arthroplastie inversée de l’épaule (Prothèse Totale Inversée de l’Epaule) Le but de cette intervention est de récupérer 1) la MOBILITE, 2) la FORCE et 3) la QUALITE DE TRAVAIL de l’épaule. Accessoirement l’arthroplastie par prothèse inversée peut être utilisée pour obtenir 4) la STABILITE ou 5) l’INDOLENCE au niveau d’une articulation touché par un processus pathologique sévère, les séquelles d’une fracture ancienne ou les défaillances d’un traitement antérieur. Il est évident que la réalisation d’une telle intervention nécessite des moyens techniques et humains d’une qualité exceptionnelle afin de récupérer dans la plupart des cas une articulation fonctionnelle à partir d’une articulation sévèrement altérée. La réalisation d’une chirurgie par prothèse inversée permet d’obtenir des progrès et une amélioration de la fonction articulaire, notamment refaire des mouvements comme se coiffer, se laver confortablement, utiliser le bras pour les gestes de la vie courante, manger, etc. Il y a des mouvements qui ne seront plus possibles avec ce type d’implant, notamment accrocher un soutien-gorge avec les bras dans le dos, le concept même de ce type d’implant bloque la mobilité dans des certaines zones pour augmenter par exemple l’élévation antérieure, un mouvement-clé pour le bras. Il est également entendu que le porteur d’une prothèse inversée doit s’abstenir a effectuer des travaux des force ou porter des charges dans les suites de cette intervention. Le non-respect des consignes peut entraîner un descellement ou une usure précoce de l’implant, un disconfort ou des douleurs permanentes. Un contrôle de la fonction de l’implant est fait chaque année à la date anniversaire de l’intervention. Il est souhaitable que le patient se rendent disponible pour ce contrôle annuel et qu’il sollicite un rendez-vous à tout moment si la situation de l’épaule opérée venait de changer ou en cas de problème. Protocole de traitement après chirurgie par arthroplastie inversée de l’épaule (Prothèse Totale Inversée de l’Epaule) Dr Marius M. SCARLAT Le but de cette intervention est de récupérer 1) la MOBILITE , 2) la FORCE et 3) la QUALITE DE TRAVAIL de l’épaule. Accessoirement l’arthroplastie par prothèse inversée peut être utilisée pour obtenir 4) la STABILITE ou 5) l’INDOLENCE au niveau d’une articulation touché par un processus pathologique sévère, les séquelles d’une fracture ancienne ou les défaillances d’un traitement antérieur. Il est évident que la réalisation d’une telle intervention nécessite des moyens techniques et humains d’une qualité exceptionnelle afin de récupérer dans la plupart des cas une articulation fonctionnelle à partir d’une articulation sévèrement altérée. La réalisation d’une chirurgie par prothèse inversée permet d’obtenir des progrès et une amélioration de la fonction articulaire, notamment refaire des mouvements comme se coiffer, se laver confortablement, utiliser le bras pour les gestes de la vie courante, manger, etc. Il y a des mouvements qui ne seront plus possibles avec ce type d’implant, notamment accrocher un soutien-gorge avec les bras dans le dos, le concept même de ce type d’implant bloque la mobilité dans des certaines zones pour augmenter par exemple l’élévation antérieure, un mouvement-clé pour le bras. Il est également entendu que le porteur d’une prothèse inversée doit s’abstenir a effectuer des travaux des force ou porter des charges dans les suites de cette intervention. Le non-respect des consignes peut entraîner un descellement ou une usure précoce de l’implant, un disconfort ou des douleurs permanentes. Un contrôle de la fonction de l’implant est fait chaque année à la date anniversaire de l’intervention. Il est souhaitable que le patient se rendent disponible pour ce contrôle annuel et qu’il sollicite un rendez-vous à tout moment si la situation de l’épaule opérée venait de changer ou en cas de problème. La condition essentielle pour que la chirurgie par prothèse inversée soit réussie est la présence d’un muscle deltoïde viable et fonctionnel . Le but de la rééducation et des suites de l’intervention chirurgicale est d’accompagner la cicatrisation des tissus opérées jusqu’au rétablissement de la fonction musculaire du deltoïde et des muscles autour de l’implant. L’intervention est perçu en général par le patient comme un geste de « sauvetage » au niveau d’une articulation « perdue » ou « défaillante ». Il est important de comprendre que le les paramètres qui dictent la réussite par cette intervention sont multiples. Le premier paramètre en compte est l’indication opératoire . Le taux de réussite dépasse 9O% dans les séries publiées dans le cas ou la chirurgie par prothèse inversée est uneintervention primaire (l’épaule n’a pas été opérée auparavant). Le cas le plus fréquent est l’omarthrose excentrée (Arthrose de l’épaule avec rupture irrécupérable de la coiffe des rotateurs ; épaule pséudo-paralitique, arthropathie de la coiffe). C’est également le cas desinterventions pour réparation après une luxation ancienne négligée chez le sujet âgé ou dans les séquelles des traumatismes de l’épaule avec une coiffe rompue et irrécupérable par les techniques conventionnelles ou par l’utilisation d’ une prothèse anatomique. Le taux de réussite est inférieur à 5O% dans les cas ou l’intervention est faite pour récupération de la fonction après une autre (ou plusieurs) interventions chirurgicales. Undeuxième paramètre important est la qualité des tissus au niveau de l’épaule en question. L’absence d’infection, une bonne vascularisation, une bonne trophicité des muscles et de la région sont un plus à prendre en compte. Untroisième paramètre est la motivation du patient. Il est effectivement important de pouvoir compter sur un malade motivé, coopérant, prêt a donner de son temps pour les suites opératoires, pour la rééducation, pour garder le contact, revenir aux contrôles et obtenir le maximum dans les suites de la chirurgie. Situation post-opératoire : Notre priorité en post-opératoire immédiat est le confort du patient et la parfaite indolence de l’épaule. Un bloc antalgique (anti-douleur) est réalisé par nos spécialistes anesthésistes au cours du passage au bloc opératoire. L’effet est variable, entre 6 et 12 heures post-opératoires. Quand l’épaule se réveille le relais anti-douleur est pris par une médication antalgique et décontracturante. Un somnifère léger est administré pour la première et si besoin pour la deuxième nuit post-opératoire. La position demi-assise dans le lit ou sur un fauteuil est la plus confortable dans le post-opératoire immédiat et pendant la première semaine post-opératoire. L’application locale de froid (glace ou pack glacé) procure un confort rapide et permet de contrôler l’inflammation post-opératoire. Les packs de glace devront être gardés pendant 3-4 heures et appliqués deux ou trois fois par jour. Cette situation devrait être confortable. Il y a des patients qui tolèrent moins bien le froid localement, en ce cas les applications locales de glace seront réduites en temps. Il est conseillé au patien t de manger léger et de bien se hydrater après chirurgie. Le premier lever est autorisée le soir de l’intervention, obligatoirement en présence de l’infirmière du Service. Le premier pansement est réalisée en général le lendemain de l’intervention. Après l’intervention l’épaule est faible . Cette faiblesse est due en partie à la sidération musculaire du deltoïde (le muscle met entre 2 et 6 semaines pour récupérer après le passage au niveau de la voie d’abord. Ensuite il y a une perte fonctionnelle par absence des deux muscles de la coiffe des rotateurs (le supra et l’infra-épineux) qui ont été disséqués, réséquées ou qui étaient tout simplement absents au moment de l’intervention par la maladie préexistante. Il y a également une période d’adaptation car l’anatomie de l’épaule est changée par rapport à la situation pré-opératoire. La mobilité est réduite par la douleur et par la nouvelle situation anatomique. Des certains mouvements sont impossibles ou interdits. Le port d’un bandage de protection au niveau de l’épaule est obligatoire pendant cette période. La rééducation pendant les premières 3 semaines post-opératoires : - le bras est en écharpe pour les sorties, durant la journée quand l’épaule est au repos et la nuit - le bras est libéré au moins 5 fois/jour pour effectuer des exercices d’assouplissement, de renfort musculaire et de détente au niveau des articulations voisines - les mouvements pendulaires sont très agréables, permettant au patient de contrôler la mobilité en passif et d’augmenter l’intensité du travail en se penchant en avant et en laissant l’épaule ballante tout en effectuant des mouvements circulaires d’amplitude croissante (fig.1) - le massage au niveau du cou et du relief des muscles trapèze et grand pectoral ont un excellent effet antalgique et décontracturant - il n’y a pas d’électrothérapie ou physiothérapie pendant ces premières 3 semaines. L’hydrothérapie est utile sous stricte surveillance par un kinésithérapeute spécialisé, après l’ablation des fils de suture et en absence de toute plaie ouverte ou imparfaite. La décision de démarrage de l’hydrothérapie appartient au médecin rééducateur et se fait en général à minimum deux semaines après chirurgie. - Le BUT du travail articulaire passif et de la rééducation pendant ces premières 3 semaines est de garder la MOBILITE en attendant la reprise musculaire par le patient. La rééducation entre la troisième et la sixième semaine post-opératoire : - tous les exercices décrits avec en plus un travail actif-assisté par un kinésithérapeute. - Les meilleurs résultats pour la récupération musculaire du deltoïde sont obtenus en effectuant régulièrement le travail de renfort musculaire progressif décrit sur notre page web : http://www.docvadis.fr/mscarlat/page/conseils_pratiques/reeducation_programmes/exercices_a_domicile_pour_renforcer_l_epaule.html - Il est essentiel de continuer à la maison le travail appris avec le kinésithérapeute. - Ce type de travail a comme but la reprise musculaire progressive au niveau du deltoïde, le travail avec les muscl es du dos, avec le trapèze et le grand pectoral - La durée des séances dans un cabinet spécialisé de kinésithérapie devrait s’encadrer entre 2O et 45 minutes. - Idéalement le patient apprendra les exercices pour les reproduire à la maison au moins 3 fois/jour avec des séances de auto-rééducation qui auront un effet bénéfique sur la force du bras et sur la qualité de vie. - Le port de l’écharpe est obligatoire encore pour les sorties et pour dormir mais à la maison il est tout à fait concevable et possible de laisser le bras libre, sans écharpe. - Le port des charges, même des plus légères est déconseillé et donc interdit. - La mobilité du bras en cette période devrait atteindre 9O° d’élévation active, O° a 1O° de rotation externe avec le coude au corps et devrait s’améliorer progressivement. La rééducation à partir de la 6semaine et jusqu’au 3 mois post-opératoires : - augmentation de l’activité musculaire en actif - augmentation du confort de vie par abandon complet de l’écharpe de maintien, sommeil normal et en général une reprise progressive des activités d’auparavant. - Les patients sont encouragés à sortir plus, marcher, balancer les bras, utiliser le bras opéré pour les gestes de la vie courante (manger, se soigner, se laver) mais pas pour porter, même les charges légères sont interdites du côté opéré. - Les séances de rééducation auprès du spécialiste kinésithérapeute ont comme but l’augmentation de la force du deltoïde et des amplitudes articulaires en actif. - La mobilité du bras en cette période devrait arriver au même niveau que l’épaule opposée. Il est tout à fait normal que les mouvements de rotation interne (mettre le bras dans le dos) et externe (chercher un objet de côté) soient encore limitées. Le travail articulaire à partir du 3mois post-opératoire consiste dans l’augmentation progressive des amplitudes et de la force. Il n’y a pratiquement plus d’interdit. Il est quand même conseillé de ne pas forcer l’articulation au delà du seuil douloureux et ne pas chercher à réaliser des performances « sportives ». Pour tout renseignement supplémentaire concernant les programmes de rééducation après chirurgie par prothèse veuillez contacter notre Secrétariat qui peut vos mettre en contact avec le Kinésithérapeute du Service ou avec un Service de rééducation correspondant. Auteur : Marius Scarlat
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Février 2015
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